L'héritage d'Eysenck : 70 ans après, avait-il finalement raison ?
En 1952, Hans Eysenck affirmait que la psychothérapie n’était pas plus efficace – voire moins – que l’absence de traitement. Longtemps rejetée, sa thèse trouve aujourd’hui un écho troublant : 93,5 % des méta-analyses échouent aux critères de validité. Cet article retrace la controverse, des débats houleux des années 1950 jusqu’aux réévaluations récentes, et interroge l’héritage d’Eysenck : visionnaire incompris ou provocateur excessif ? Au-delà du débat scientifique, la question engage des enjeux éthiques, économiques et cliniques majeurs.